Enseignement hybride : principes et scénarios

Dans le cadre du Plan de continuité pédagogique, la crise sanitaire peut conduire certains établissements à mettre en place un  enseignement hybride, avec des élèves tantôt en classe à effectifs réduits et tantôt à distance, mais aussi des élèves (à risque) à 100% en distanciel.

Nous proposons ici quelques pistes de réflexions et exemples d’organisations susceptibles d’aider les enseignants dans cette situation inédite, où il s’agit d’articuler enseignement en présentiel et en distanciel.

Quelques principes de base

  • Les élèves n’apprennent pas aussi efficacement que quand les conditions habituelles. Il convient donc d’adapter ses objectifs et de prioriser les fondamentaux, quitte à tempérer dans un premier temps certaines ambitions.
  • Annoncer et expliciter clairement les objectifs d’apprentissage : que va-t-on apprendre ? Apprendre par cœur ? Apprendre à faire ?
  • Les rythmes de travail en classe et à la maison sont souvent différents, ils dépendent du degré d’autonomie de l’élève, de sa capacité à se concentrer et de l’environnement familial (aide possible ou non d’un adulte référent, cadre de travail, bureau personnel ou lieu partagé, etc.). Le travail peut être différencié (par exemple avec des exercices différents par leur niveau de difficulté ou d’exigence).
  • Les évaluations diagnostiques et formatives doivent être courtes et peuvent éventuellement être réalisées à la maison. Il est préférable de ne pas les concentrer sur un temps court mais plutôt d’en proposer régulièrement.

En CLASSE

  • Selon les contraintes sanitaires, il peut être difficile de réaliser des travaux de groupes. Il est plutôt conseillé de créer des temps de recherche individuelle, suivis de mises en commun en grand groupe. Le professeur, qui n’a pas toujours la possibilité d’aller lire ce que chacun a écrit sur son cahier, pourra proposer de fréquents temps de régulation pour rythmer le travail, faire débattre, proposer des pistes, …
  • Pour un élève , s’organiser et avoir des méthodes de travail s’apprennent et s’enseignent, même si chacun s’appropriera ensuite à sa manière ce qui est expliqué par le professeur et les autres élèves. En classe, un temps de méthodologie sur le travail en distanciel pourra s’avérer nécessaire.
  • Même si cela requiert un temps d’apprentissage, on peut aussi demander aux élèves de se filmer (seulement mains et voix selon les autorisations parentales) en train de présenter une tâche, une leçon, un bilan d’activité, une création (construction géométrique, carte mentale, petit exposé …). Ces vidéos, transmises aux autres, permettent de créer du lien et de rendre plus vivantes les phases de travail.

À la MAISON, on proposera :

  • Un travail à la maison simple, ritualisé, réalisable sans accompagnement et prenant le plus possible en compte les difficultés d’accès à internet ou aux outils numériques de certains élèves. Il conviendra d’être vigilant à la quantité de travail en tenant compte, notamment, du fait que les avancées dans les apprentissages sont en général plus lentes en autonomie qu’en classe.
  • Des leçons et traces de cours particulièrement courtes.
  • Des consignes claires et explicites écrites ou orales : Il est important de trouver un équilibre entre d’une part l’apport d’explications et de précisions nécessaires à un travail en autonomie, et d’autre part le besoin de ne pas submerger voire perdre les élèves ayant des difficultés à garder une attention soutenue, de compréhension ou d’analyse de la tâche à effectuer. Une vidéo courte et simple du professeur peut par exemple permettre de lever en partie ces difficultés.

Ce que l’on peut faire en présentiel ou en distanciel

L’objectif de cette partie est de proposer quelques recommandations non exhaustives sur les activités possibles en classe ou à la maison :

En CLASSE A la MAISON
  • Vérification et bilan des travaux précédents (notamment faits à la maison)
  • Éléments de correction d’exercices
  • Débats, oralisations, répétitions orales
  • Explicitations des notions (en particulier des points délicats) et des compétences
  • Mises en lien des notions
  • Constructions de bilan (institutionnalisation), en particulier par les élèves eux-mêmes : traces écrites courtes et simples
  • Premiers exercices d’application directe pour contrôler la bonne compréhension
  • Résolutions d’activités et problèmes à prise d’initiative
  • Travaux sur les erreurs, sur les moyens de surmonter les obstacles
  • Travaux différenciés de remédiation et d’approfondissement, éventuellement en sous-groupes de besoin (si le protocole le permet)
  • Apprentissages de méthodologies (du travail en autonomie en particulier : comment s’organiser à la maison, comment s’autocorriger, comment reprendre son écrit et l’améliorer …)
  • Usage des TICE avec le professeur
  • Possibilité de filmer en direct (via une classe virtuelle ou l’application PANOPTO au moyen d’un smartphone, d’une tablette ou d’une caméra)
  • Visionnages de vidéos (type classe inversée)
  • Prises de connaissance de documents nouveaux et/ou difficiles
  • QCM, rédactions de questions sur les points difficiles
  • Exercices d’application directe (sur des savoir-faire)
  • Autocorrections
  • Diagnostics
  • Résolution de problèmes simples ou phases de recherches (notamment quand une donnée manque dans une situation-problème)
  • Rédaction de résolutions de problèmes travaillés en classe
  • Amélioration de travaux écrits personnels
  • Travaux rédigés mutualisés par un document collaboratif (par exemple avec Framapad)
  • Exerciseurs et défis (LaboMep, Castor Informatique, Algorea …)
A la fois en CLASSE et à la MAISON

  • Calculs mentaux (et automatismes)
  • Questions-flash
  • Évaluations formatives
  • Certains jeux mathématiques

Pour aller plus loin : Différencier en enseignement hybride au collège : des pistes de différenciation selon les trois temps Diagnostiquer/Remédier/Consolider pour les compétences transversales des domaines 1 et 2 du socle ainsi que les compétences mathématiques.

Exemples d’organisations possibles

L’organisation pédagogique générale est déterminée par chaque établissement selon ses contraintes propres (nombre d’élèves, nombres de professeurs restant à distance, configuration des locaux, ramassage scolaire). Depuis la reprise, les scénarios suivants ont été observés : ces exemples ont vocation, non à être normalisés, mais à permettre une aide aux organisations pédagogiques, selon les contextes mentionnés plus haut.

  1. Les élèves, par demi-classes, alternent une semaine sur deux présentiel et distanciel : le groupe A vient en cours une semaine, puis reste à la maison la semaine suivante ; c’est l’inverse pour le groupe B.
  2. Les élèves, par demi-classes, alternent une semaine sur deux présentiel et distanciel, en commençant par le jeudi. Par exemple : le groupe A vient en classe du lundi au mercredi alors que le groupe B est à la maison, puis le groupe A reste à la maison du jeudi au mercredi suivant, alors que le groupe B vient en classe. L’avantage ici réside dans le fait que tous les élèves (sauf cas particuliers) ont au minimum deux jours hebdomadaires en présentiel.
  3. Les élèves, par demi-classes, viennent soit le lundi-mardi (groupe A), soit le jeudi-vendredi (groupe B). Le mercredi est réservé à l’enseignement en distanciel.
  4. Une alternance entre la classe et la maison est proposée aux élèves selon les modes décrits précédemment, mais les élèves ne sont pas forcément encadrés par leur propre enseignant, et les groupes peuvent combiner des élèves de plusieurs classes (notamment en raison de contraintes de ramassage scolaire).

 

Nous vous proposons ci-dessous 4 exemples d’organisations disciplinaires, qui doivent nécessairement s’inscrire dans le cadre du scénario retenu par l’établissement.

 

Organisation 1 : Progression synchronisée des 2 groupes alternés

Les mêmes tâches sont données quasi-simultanément aux élèves venant en classe et à ceux restant à la maison. Les semaines sont organisées selon le même format. Un lien entre les groupes qui ne se voient pas est créé.

Préparation de la semaine

  1. Le professeur crée un plan de travail précis (avec jours de travail et durée, éventuellement horaires, en cohérence avec les professeurs des autres disciplines) pour une semaine et le diffuse en fin de semaine précédente (vendredi par exemple).
  2. Les apprentissages s’appuient en partie sur des vidéos ou des documents écrits. Une vigilance particulière est de mise quant à la durée de ces vidéos. Idéalement, elles ne doivent pas dépasser les quatre minutes, le cas échéant, le professeur indiquera quelles parties regarder. Ces vidéos et documents peuvent porter sur une nouvelle leçon ou la présentation d’une situation-problème.
  3. Le visionnage de la vidéo ou la lecture des documents est accompagné d’un questionnaire simple auquel les élèves répondent à la maison. On peut aussi demander aux élèves de rédiger, en quelques phrases, une synthèse de ce qu’ils ont compris ou de formuler des questions en cas de difficulté de compréhension (questions pouvant être suggérées par le professeur). Pour l’enseignant, il s’agit d’avoir accès à ce qui a été ou non compris et de lancer le travail.
  4. Avant le début des séances en classe, le professeur récupère réponses au questionnaire et questions préalablement posées.

Mise en œuvre

  1. En classe, le professeur commence par faire le point sur ce qui a été travaillé lors de la période précédente (à la maison) par les élèves présents dans la classe : reformulations, explications, vérifications…
    Cette première phase peut s’appuyer sur des questions-flash permettant un diagnostic.
  2. Puis il peut montrer à nouveau la vidéo du cours aux élèves présents, ou leur demander de répondre aux questions posées par l’ensemble des élèves de la classe, il les aide et explique.
  3. L’enseignant crée un bilan à partir des échanges oraux de la classe (textes, vidéos, fichiers son) éventuellement accompagné de copies d’écran, d’un fichier GeoGebra, d’une photo de cahier d’élève…
    Le ou les fichiers sont mis en ligne pour toute la classe.
  4. La leçon écrite, courte et illustrée, est donnée ou élaborée en classe avec les élèves, puis mise en ligne.
  5. Elle est suivie (sur le reste de la séance et de la semaine) par des exercices d’application directe, corrigés, et de la résolution d’un problème au moins.
    Les élèves qui sont à la maison ont les mêmes exercices à faire (leur nombre peut être adapté). Après une phase d’autocorrection, un corrigé peut être proposé le lendemain (éventuellement une photo de celui réalisé en classe).

 

Cette organisation n’exclut pas, par exemple, le travail sur le calcul mental de début d’heure. Elle doit aussi inclure en classe les évaluations formatives (puis éventuellement sommatives), des devoirs en temps libre, courts, proposés à intervalle régulier (toutes les deux à trois semaines par exemple) et permettant de travailler l’écrit tout en ciblant les compétences mathématiques.

Résumé, pour une semaine

 

Organisation 2 : Progressions décalées entre les deux groupes

Les séquences sont pensées par quinzaine, la première semaine en classe, l’autre à la maison (ou inversement). Tous les élèves feront les mêmes tâches en classe et à la maison mais avec un décalage d’une semaine entre les groupes. Aucun lien de travail n’est dès lors créé entre les groupes.
Ce scénario peut être adapté à une alternance de périodes d’une demi-semaine.

Le plan de travail, qui doit être donné en amont aux élèves, est créé pour deux périodes consécutives.

Groupe A Groupe B
Semaine 1 Séquence 1 partie CLASSE Exercices de révision, diagnostics, questions-flash
Semaine 2 Séquence 1 partie MAISON Séquence 1 partie CLASSE
Semaine 3 Séquence 2 partie CLASSE Séquence 1 partie MAISON
Semaine 4 Séquence 2 partie MAISON Séquence 2 partie CLASSE
Séquence 3 partie CLASSE Séquence 2 partie MAISON

Contenus pour une séquence de 2 semaines

  • Première semaine en classe: bilan de la séquence précédente ; découverte d’une nouvelle notion (par exemple par un problème à prise d’initiative), bilan et leçon, premiers exercices d’application directe, résolution d’au moins un problème à prise d’initiative. Évaluation formative en fin de semaine.
  • Seconde semaine à la maison: mémorisation de la leçon (avec l’appui d’un QCM), exercices d’entraînement, résolution d’un problème rendu en devoir maison (qui peut être en lien direct avec les notions enseignées pendant la séquence ou, au contraire, faire appel à des connaissances plus anciennes pour les réactiver et permettre une prise d’initiative sans difficulté particulière).

Cette organisation n’exclut pas, par exemple, le travail sur le calcul mental de début d’heure, qui peut être donné seulement en classe, ou en classe et à la maison.

 

Organisation 3 : Accompagnement présentiel à l’enseignement distanciel

L’enseignant continue l’enseignement distanciel selon la même organisation que pendant la période de confinement. Lors des temps en présentiel avec une partie de la classe, il accompagne les élèves présents dans le suivi de leur plan de travail à distance, dans l’esprit du dispositif « devoirs faits ». Il peut notamment :

  • Répondre aux questions des élèves.
  • Expliciter le travail attendu et les consignes.
  • Reprendre les notions essentielles et les points délicats.
  • Accompagner dans la réalisation de fiches ou de cartes mentales de synthèse.
  • Apporter des conseils méthodologiques pour bien organiser le travail à la maison.
  • Veiller à ce que tous les outils numériques sont bien maîtrisés.
  • Assurer en même temps une permanence en classe virtuelle ou en tchat pour les élèves à la maison.

 

Ce scénario est particulièrement pertinent si un grande proportion d’élèves reste complètement à distance. Il est adaptable si l’enseignant ne peut être présent dans son établissement (dans ce cas, l’accompagnement présentiel peut être réalisé par un collègue ou un surveillant relayant les questions pendant la classe virtuelle de l’enseignant) ou si l’enseignant est amené à encadrer des groupes d’élèves qui ne sont pas les siens, éventuellement issus de plusieurs classes. Il a l’avantage de ne pas demander à l’enseignant une double préparation pour le travail en présentiel et à distance.

En complément :

 

Organisation 4 : Cours présentiel diffusé en direct

Les élèves restants à la maison peuvent suivre en direct les cours grâce à des classes virtuelles ou des vidéos dirigées par le professeur en classe avec les autres élèves.

Pour ne pas surcharger les élèves distants, on peut éventuellement limiter cette diffusion en visio aux moments-clés de la séance (explicitation des activités attendues, synthèse), puis laisser les élèves à domicile travailler en autonomie, avec la possibilité de poser des questions via le forum.

Faute d’une salle spécialement équipée, l’enseignant peut se filmer avec une webcam ou un smartphone ou utiliser un casque-micro pour le son. Un outil tel que Panopto permet de combiner plusieurs sources (vidéo + écran de l’ordinateur). Ce scénario nécessite un bon degré d’équipement des élèves et une connexion internet stable. Il nécessite aussi que les enseignants soient vigilants quant au temps passé devant écran par les élèves.

Cette organisation a l’avantage de demander peu d’adaptations par rapport à un enseignement fait en classe. Elle exige cependant à la fois de bonnes compétences techniques de la part de l’enseignant, un bon équipement et une connexion de qualité suffisante (enseignant et élèves) pour diffuser des vidéos dans de bonnes conditions.

En complément :

Le cas des élèves restant tout le temps en distanciel

L’enseignement hybride tel que décrit dans les scénarios précédents est complexifié par une proportion plus ou moins conséquente d’élèves restant exclusivement en distanciel : ces élèves ne doivent pas être pour autant négligés. Il s’agit donc de trouver (individuellement et collectivement) des organisations qui permettent de les suivre tout en gardant une charge de travail raisonnable pour l’enseignant devant gérer à la fois présentiel et distanciel. Une possibilité intéressante est de mutualiser les ressources de son enseignement hybride et distanciel, notamment un plan de travail et des activités communs.

Voici quelques pistes permettant d’apporter un suivi plus spécifique aux élèves ne revenant jamais en classe, qui seront plus ou moins applicables selon leur nombre (de quelques élèves à la moitié de la classe) :

  • Des aménagements/simplifications du plan de travail hebdomadaire.
  • Un contact personnalisé au moins une fois par semaine (discussion Pronote, mail, appel audio ou vidéo).
  • Un document de suivi partagé : tous les matins, l’élève pourrait y renseigner le travail fait la veille, les difficultés rencontrées…
  • Des temps de rencontres virtuelles réguliers en petits groupes pour répondre aux questions, reprendre les points essentiels et accompagner les élèves.
  • Demander aux élèves des photos de leur cahier (partie leçons et exercices par exemple, dans l’esprit du cahier du jour à l’école primaire, écrit intermédiaire).

 

Dans la mesure du possible, on essaiera pour ces élèves à distance de garder le lien avec la classe. On pourra par exemple :

  • Impliquer les élèves à distance dans des défis, des échanges d’énoncés, des échanges de copies pour des corrections croisées. Mais aussi dans des projets ou des exposés.
  • Créer des situations de résolution collective de problèmes (padlet, framapad).
  • Proposer les évaluations en même temps (visio, e-devoir sur Pronote )
  • Proposer des binômes « élèves en distanciel – élèves en présentiel »: l’élève « binôme » présent dans la classe pourra ainsi maintenir le lien avec les autres élèves. Favoriser un élève proche qui connaît l’élève resté en distanciel depuis longtemps si possible.
    Attention : l’élève « binôme » ne servira pas de facteur (on ne remet pas les documents de l’élève en distanciel à cet élève) mais il sera « les yeux et la voix » de l’élève en distanciel.
  • Organiser une visio avec les élèves à distance pendant le cours en présentiel : l’élève est « présent » dans la classe (via la classe virtuelle du CNED en mode visio, on « affiche » l’élève au tableau (partage de l’écran) ou sur le poste prof, on peut aussi ne lui proposer que l’audio et ne l’afficher que le temps de saluer ses camarades en début de séance, tout dépend de l’élève). Cela pourrait lui permettre de « retrouver » l’ambiance de classe, d’entendre les dialogues mais aussi de participer et de garder un rythme (même heure que ses camarades). Le binôme pourrait aussi servir de relais à ce moment-là.

 

Enfin, pour les élèves en distanciel, il faudra rester particulièrement vigilants sur les points suivants (et essayer d’apporter collectivement d’éventuelles solutions) :

  • Équipement et accès: les élèves disposent-ils de matériel informatique et d’une connexion internet ? Peuvent-ils imprimer ou se filmer ? Accéder à l’ENT ou aux outils de communication retenus ?
  • Compétences numériques : sont-ils capables d’envoyer un mail, de regarder une vidéo, de déposer une copie sur Pronote (ou sur un drive), de scanner un devoir, d’envoyer ou déposer une photo, d’installer et utiliser des logiciels tels que GeoGebra, Scratch (ou Python), tableur … ?
  • Aménagements et adaptation des parcours d’apprentissage : les élèves sont-ils à besoins éducatifs particuliers ? La diversité des situations dans ce cadre renvoie à la nécessité d’adapter les parcours d’apprentissage selon des modalités précises et donc de différencier les contenus proposés.

Lien Permanent pour cet article : https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/mathematiques/organiser-un-enseignement-hybride/

1 Commentaire

    • Sophie CAPLAT on 4 juin 2020 at 11:15

    Très stimulant, car les pistes sont concrétes et variées. S’assurer des moyens matériels de nos élèves est un pré-requis essentiel d’où tout découlera. Sans écran ou connexion stable, quid des scénarios pédagogiques impliquant partage de vidéos, d’écrans, de photos? Et l’âge, l’autonomie des adolescent.e.s est capital également sur leur capacité à prendre en main les outils. Enfin, il me semble que penser l’évaluation et ses nouvelles modalités est très important et doit être clairement présenté aux familles et à leurs jeunes.

Les commentaires sont désactivés.