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Foire Aux Questions – Continuité pédagogique en mathématiques

Vous avez mis rapidement en place des mesures d’accompagnement pédagogique à distance de vos élèves et classes. Nous vous proposons ci-dessous une page de questions-réponses pour vous permettre de poursuivre ce lien de continuité pédagogique indispensable, en le consolidant ou en le diversifiant.

Sommaire

 

En complément de ces réponses, nous recommandons de consulter les documents nationaux :

Remarques préalables

L’enseignement à distance requiert un accompagnement de nature différente à celui mis en œuvre en classe et qui joue sur 4 plans d’intervention :

  1. Cognitif : contenu disciplinaire, méthodologie et technique.
  2. Métacognitif : faciliter la planification, évaluer les stratégies et aider à s’autoévaluer.
  3. Socio-affectif : rompre l’isolement, faciliter l’autonomie et la collaboration
  4. Motivationnel : réduire l’abandon, renforcer la motivation, encourager et féliciter.

 

On veillera donc à accompagner les élèves sur tous ces plans par :

  1. Des ressources et activités claires et variées et des aides méthodologiques : Anticiper au maximum les questions des élèves.
  2. Un programme de travail annoncé à l’avance pour que les élèves sachent ce qu’ils vont devoir travailler et qu’ils puissent s’organiser.
  3. Une explicitation de l’organisation et des objectifs de chaque séquence et de chaque cours pour que les élèves puissent se repérer dans la progression.
  4. Des temps d’échanges réguliers avec les élèves et entre élèves, des encouragements, des retours sur leur travail.

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Pourquoi une coordination minimale de l’équipe enseignante est-elle utile ?

Pour que les élèves puissent s’organiser dans leur travail à la maison, il est utile que les demandes qui leur sont adressées restent cohérentes et coordonnées entre leurs professeurs.

L’équipe pourra veiller notamment à :

  • Adopter autant que possible des outils communs (ENT, cahier de texte électronique).
  • Répartir la charge de travail sur la semaine, et la maintenir à un volume raisonnable.
  • Équilibrer les temps de travail synchrone (chat ou classe virtuelle) et asynchrone (autonome).
  • Harmoniser les préconisations portant sur l’organisation du travail personnel de l’élève.
  • Coordonner les échanges, répartir le suivi des élèves les plus fragiles.

Un enseignant, par exemple le professeur principal, pourra avantageusement essayer de faire auprès des professeurs de la classe un bilan global de chaque semaine, recueillir et proposer des évolutions à ses collègues.

Il est par ailleurs possible de proposer aux élèves un emploi du temps simplifié (3-4 disciplines par jour au maximum) et une organisation commune sur l’ensemble de la semaine.

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Quelle stratégie pédagogique pour la continuité ?

Il est conseillé de commencer modestement, avec des dispositifs pédagogiques simples, par une charge de travail raisonnable et selon des outils dont les élèves ont l’habitude (ENT, cahier de texte électronique, manuel scolaire).

Pour que les élèves s’organisent à la maison, il convient de proposer un cadre précis et un plan de travail hebdomadaire clairement annoncé en avance comprenant cours et exercices à traiter. Des capsules vidéos (si l’on ne souhaite pas les produire soi-même, on en trouve sur internet de bonne qualité) peuvent compléter un cours en PDF ou tiré du manuel.

Pour s’assurer ensuite que tous ont accès aux outils et ressources proposés, et ont pu s’organiser pour se mettre au travail, il convient de mettre en place des canaux de communication avec les élèves. Un QCM ou questionnaire en ligne permet de sonder facilement la majorité des élèves. Il est important de déculpabiliser parents et enfants quant aux difficultés rencontrées en cette période particulière, et d’encourager les élèves en valorisant les travaux réalisés.

Enfin, pour répondre aux questions des élèves, apporter des coups de pouce, et proposer un retour sur leur travail, il convient de mettre en place des modalités de rendez-vous réguliers (envoi périodique de corrigés et bilans, permanence sur un salon de chat ou une classe virtuelle).

Une fois un cadre et des rituels de travail bien définis, on pourra enrichir le dispositif avec de nouveaux outils, proposer des modalités différenciées et augmenter, de façon raisonnable, la commande de travail.

Point de vigilance : une attention particulière et un suivi plus approfondi doivent être portés aux classes à examen et aux élèves plus fragiles.

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Comment garder le contact avec les élèves ?

Le lien à distance établi avec les élèves est essentiel : il permet de résoudre les difficultés techniques, de rompre l’isolement et de maintenir la motivation. Les temps d’échanges doivent être réguliers et peuvent prendre plusieurs formes :

  • Messages collectifs de l’enseignant : ils posent le cadre, le travail attendu, les rendez-vous de la semaine et explicitent les objectifs en termes de connaissances et compétences. Ne pas oublier dans ces messages l’aspect motivationnel : faire preuve d’empathie, dispenser des encouragements, rappeler que vous êtes là pour aider les élèves. Un message audio ou vidéo en complément des consignes écrites peut contribuer à humaniser ces messages.
  • Les questions des élèves : les élèves doivent pouvoir poser leurs questions soit en contactant l’enseignant via une messagerie, soit sur un dispositif de type forum. Un message collectif permettra de répondre efficacement aux questions posées par plusieurs élèves.
    Des sondages réguliers en ligne peuvent permettre de faire le bilan des difficultés des élèves (« combien de temps avez-vous passé pour telle tâche ? avez-vous su réaliser tel exercice ? »).
  • Des rendez-vous synchrones courts, réguliers et sur des créneaux fixés bien en avance permettront de répondre aux difficultés des élèves. Ils peuvent prendre la forme d’une permanence de l’enseignant dans un salon de chat ou sur une classe virtuelle, pour l’ensemble de la classe ou pour un petit nombre d’élèves, sur un temps dédié de la semaine.
  • Attention : les temps de travail synchrone doivent rester limités parce qu’il est difficile d’y maintenir longtemps l’attention, parce que les élèves n’ont pas tous les mêmes conditions de travail et ont besoin de souplesse pour s’organiser, parce que tous ne pourront pas nécessairement s’y connecter, parfois à cause de problèmes techniques externes.
  • Des retours sur le travail des élèves : ils peuvent se faire par des exercices automatisés (QCM, quizz), par des retours individualisés sur le travail remis, et par des bilans/corrections collectives. Pour maintenir la motivation des élèves, ces retours doivent être aussi rapides que possible.
  • Une communication plus individualisée sera nécessaire pour les élèves plus fragiles à besoins particuliers ou non connectés, éventuellement par téléphone ou (si c’est possible) des classes virtuelles en petit groupes.

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Quels outils et ressources utiliser ?

Il est préférable de démarrer avec des outils et ressources déjà connus des élèves et partagés avec l’ensemble de l’équipe pédagogique : l’ENT ou Pronote, les manuels, le blog/site de l’enseignant.

On pourra également envisager d’intégrer progressivement d’autres outils plus élaborés pour suivre les apprentissages des élèves (exercices auto-corrigés) et interagir avec les élèves (chat, classe virtuelle). A chaque fois, il est important de s’assurer que les élèves accèdent à ces outils, se les approprient et en tirent bénéfice.

Dans le choix des outils, il faut garder à l’esprit que tous les élèves n’ont pas un ordinateur connecté à la maison, et s’ils en ont celui-ci est éventuellement partagé avec les parents en télétravail ou frères et sœurs. Il peut donc être judicieux de s’appuyer autant que possible sur le manuel des élèves, limiter les fiches à imprimer et ne pas exiger la participation de tous aux activités synchrones (classes virtuelles). Pour certains élèves, il faudra sans doute avoir recours à des appels téléphoniques, à des SMS ou des supports imprimés.

La page Continuité Pédagogique de ce site recense un certain nombre d’outils et ressources.

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Quel volume et rythme de travail proposer aux élèves? Quelles productions leur demander ?

L’organisation de la charge de travail des élèves ne peut se penser qu’en prenant en compte les autres disciplines après avoir prévu une coordination entre professeurs d’une même classe. L’ensemble de l’équipe éducative doit être vigilante sur la charge de travail totale et la répartir sur la semaine.

Pour laisser aux élèves le temps de s’organiser, limiter les demandes à courte échéance. Il est au contraire préférable de donner un plan de travail en début de semaine, pour la semaine entière. L’objectif est que les élèves sachent ce qu’ils vont devoir travailler en termes de connaissances et de compétences/capacités et qu’ils puissent s’organiser selon le contexte de leur domicile.

Prévoir, au début, un temps d’adaptation à l’enseignement à distance et rester très raisonnable dans les exigences. La plupart des élèves n’auront pas des conditions de travail optimales, il leur manquera une organisation et l’accompagnement en présentiel de l’enseignant. La charge de travail devra donc être très réduite par rapport à ce qui était fait en classe et il vaut mieux éviter de demander dès le début de rendre des devoirs conséquents.

On pourra donc commencer par demander aux élèves de renseigner quelques exercices en ligne via des outils de type QCM, quizz et questionnaires (disponibles notamment dans l’ENT ou Pronote). L’outil QCM peut d’ailleurs être utilisé pour sonder les élèves (« Avez-vous compris la leçon ? Trouvé le bon résultat à l’exercice proposé ? »).

Dans un second temps, après s’être assurés que les élèves suivent, on pourra augmenter progressivement la charge de travail (qui doit rester raisonnable).

La notion de rendez-vous réguliers avec les élèves, quelle que soit la forme des échanges, est essentielle dans le cadre d’un travail à distance efficace.

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Quelle progressivité pédagogique en direction des élèves ? Faut-il avancer dans sa progression ou se contenter de consolider les acquis ?

La question de la progressivité des apprentissages est centrale dans un contexte d’enseignement à distance. Il s’avèrera raisonnable de repenser la programmation annuelle initialement prévue, afin de prendre en compte les manques par rapport à un enseignement en présentiel en classe, et les spécificités des modalités particulières de l’enseignement à distance.

En fonction de votre avancement dans la progression initiale, des notions déjà traitées et des prérequis nécessaires à l’introduction de nouvelles notions, un premier travail centré sur le renforcement et l’approfondissement des acquis peut se révéler une modalité pertinente de prise en compte de l’hétérogénéité des situations (élèves, conditions matérielles).

Si la période de confinement est amenée à s’étaler sur plusieurs semaines, il s’avèrera nécessaire de penser ce temps long également comme un temps d’apprentissage à part entière pour l’ensemble des élèves. Dans ce cas, prévoir qu’un temps de reprise sera nécessaire lors du retour ordinaire en classe.

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Quel type de tâches proposer ?

Le travail peut porter sur la lecture et l’assimilation de notions de cours ou la résolution écrite d’exercices ou de problèmes :

  • des activités de découverte de nouvelles notions ;
  • des exercices d’application du cours ;
  • des problèmes mobilisant différentes compétences ;
  • avec un corrigé intégré ou à rédiger et à rendre à l’enseignant ;
  • susceptibles d’être différenciés pour répondre au mieux aux besoins des différents élèves (plan de travail dans les exercices du manuel par exemple, qui sont désormais librement accessibles en ligne) ;
  • tenant compte des outils disponibles par les élèves (ordinateur, logiciels, calculatrice).

Pour collecter des devoirs plus longs, le plus simple est de demander aux élèves de prendre en photo leur copie et de vous la transmettre par l’outil de votre choix.

Le travail peut aussi être réalisé via des outils numériques (en particulier pour renforcer des automatismes) : ressources proposées par le CNED, didacticiels en ligne ou QCM conçus par le professeur.

Le travail peut être collaboratif pour favoriser les apprentissages via des échanges virtuels entre pairs. L’enseignant peut être disponible pour répondre à des demandes d’aides éventuelles (par exemple par messagerie).

L’enseignement à distance et ses modalités particulières sont cependant l’occasion d’expérimenter d’autres manières de travailler les mathématiques. Il est possible de demander aux élèves de produire des cartes mentales de cours, des capsules audio ou vidéo présentant leur solution d’un exercice ou ce qu’ils ont retenu du cours, des représentations dynamiques de figures géométriques.

Pour les collégiens, certaines notions peuvent être travaillées en famille lors de jeux de société ou d’activités du quotidien.

Dans tous les cas, il est essentiel de faire un retour sur le travail réalisé, de manière individuelle (les ENT permettent par exemple de laisser des commentaires audios) ou collective. Ce retour doit être assez rapide pour maintenir l’engagement des élèves.

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Doit-on faire des évaluations notées pendant la période de confinement ?

Dans les circonstances actuelles, il convient de faire preuve de la plus grande prudence sur toute évaluation sommative et de privilégier systématiquement une évaluation formative.

On trouvera des réponses détaillées dans les préconisations sur l’évaluation pendant le confinement produites le 4 avril par le collège des IA-IPR de l’académie de Bordeaux.

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Comment différencier ?

Au-delà des écarts existants (connaissances, techniques, engagement, autonomie, …), les élèves ont de plus, à distance, des conditions de travail très différentes. Ces considérations replacent la différenciation pédagogique comme moyen de permettre à chacun de travailler et de progresser à son rythme.

Cette différenciation peut prendre la forme d’un plan de travail différencié (aisément constitué à partir d’exercices du manuel) : des activités sont proposées à plusieurs niveaux, les élèves les choisissent selon les conseils de l’enseignant, selon les retours d’évaluations diagnostiques (par un QCM en ligne par exemple) ou la réussite à telle ou telle tâche préalable. Les chemins de la réussite ou les ceintures de compétences constituent des mises en œuvre possible.

De manière générale, les parcours différenciés doivent être présentés de manière très explicite (en distinguant clairement l’essentiel des approfondissements). Il est encore plus important dans l’enseignement à distance de développer l’autonomie et la capacité des élèves à s’autoévaluer pour adapter leurs apprentissages.

Au-delà de cette différenciation des parcours et activités proposés, il reste possible, comme en présentiel, de différencier l’énoncé d’une même activité ou d’apporter des coups de pouce différenciés (par exemple à l’occasion d’une séance synchrone).

Il est par ailleurs possible de proposer aux élèves volontaires des défis ludiques, des énigmes de divers concours ou des vidéos de culture mathématique disponibles en ligne, sans oublier des articles d’actualité (la presse regorge actuellement de références aux modèles mathématiques). Des pistes vous sont proposées sur ce site.

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Peut-on mettre en place du travail collectif ?

Comme en présentiel, le travail de groupes est un ressort qu’il peut être intéressant d’activer. On peut facilement créer des binômes homogènes ou hétérogènes, qui encouragent l’entraide entre élèves (surtout si la composition de ces binômes est stable), et seront particulièrement bénéfiques aux élèves les plus fragiles.

Pour les tâches plus difficiles (comme les problèmes ouverts), un accompagnement de l’enseignant pendant la phase de recherche reste essentiel afin d’apporter encouragements et coups de pouces. Cette phase pourra avantageusement se dérouler sur un temps synchrone via un salon de chat en ligne ou une classe virtuelle en petit groupe, en présence de l’enseignant.

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Comment la mettre en œuvre avec profit une classe virtuelle ?

La classe virtuelle (audio ou vidéo) est un temps synchrone où élèves et enseignant sont connectés en même temps. Elle a pour avantage de sortir les élèves de l’isolement en recréant un groupe classe, elle permet des interactions immédiates entre élèves et avec l’enseignant et est précieuse pour aborder les apprentissages les plus complexes.

La classe virtuelle n’est pas cependant une simple transposition d’un cours en présentiel : maintenir l’attention et la motivation des élèves y est plus difficile, d’autant que des problèmes techniques (difficultés de connexion, qualité du son et de l’image) peuvent apparaître à tout moment.

On peut distinguer deux types de classes virtuelles :

  • en petits groupes (avec 8 élèves au maximum) où une réelle interactivité et une participation active de tous sera possible
  • en classe entière, où les interactions élèves-élèves seront limitées et où le fonctionnement sera plus descendant.

Il est certainement judicieux de limiter la fréquence des classes virtuelles en classe entière et leur durée, sur des créneaux bien définis en avance coordonnés avec l’ensemble de l’équipe pédagogique, de préparer minutieusement leur déroulé et d’anticiper les questions et difficultés des élèves.

Voici quelques étapes-clés à prévoir pour chaque session :

  1. Préparation de la session : attribution d’un objectif pédagogique à la classe virtuelle, préparation d’un scénario pédagogique (ou ordre du jour) précisant les différents points de la rencontre et leur durée, préparation des aspects techniques (communication et test du matériel nécessaire, connaissance des paramétrages et des procédures de résolution de problème), connexion de l’enseignant environ 15 minutes avant le début de la classe virtuelle.
  2. Animation de la session : Maintien de l’attention des élèves en leur rappelant en début de session le rôle des outils et en encadrant leur utilisation, en évitant les périodes d’attente en début de classe, en suscitant la participation de tous et chacun, en s’exprimant de façon posée, en évitant de trop bouger et en regardant la caméra.
  3. En fin de session : faire le bilan de la séance, écouter le ressenti des élèves (par des échanges en fin de classe ou un sondage automatisé), prévoir une évaluation ultérieure (par exemple par un questionnaire en ligne) des acquisitions des élèves.

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Que faire pour les élèves sans accès internet ? Pour les élèves à besoins particuliers ?

Il convient de porter une attention encore plus forte aux élèves fragiles et d’engager, avec eux, ainsi qu’avec leur famille, un dialogue régulier. L’organisation des temps de travail collectifs (classe virtuelle, conférence audio, tchat) et des travaux en petits groupes d’élèves sur des projets spécifiques (outils de collaboration en ligne : écriture collaborative, tchat, messagerie, etc.) est une nécessité pour éviter et/ou rompre l’isolement.

Dans le choix des outils, il faut garder à l’esprit que tous les élèves n’ont pas un ordinateur connecté à la maison, et s’ils en ont celui-ci est éventuellement partagé avec les parents en télétravail ou frères et sœurs. Des dispositions sont prises dans les établissements afin de ne laisser aucun élève au bord du chemin : pour certains élèves, il faudra sans doute avoir recours à des appels téléphoniques, à des SMS ou des supports imprimés. De manière générale, il est judicieux de s’appuyer autant que possible sur le manuel des élèves, de limiter les fiches à imprimer et ne pas exiger la participation de tous aux activités synchrones.

Par ailleurs, le cas des élèves à besoins particuliers (dyslexiques par exemple) rappelle la nécessité de ne pas se limiter au « tout écrit ». Des supports variés, incluant l’audio et la vidéo, profiteront à tous les élèves.

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