Q1 – L’objectif de la nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS)

La nomenclature des PCS « a pour objet de classer l’ensemble de la population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale, les personnes appartenant à une même catégorie sont présumées susceptibles d’entretenir des relations professionnelles entre elles, avoir souvent des comportements et des opinions analogues, se considérer elles-mêmes comme appartenant à une même catégorie et être considérées par les autres comme appartenant à une même catégorie ». […] L’activité professionnelle, si elle constitue un point de départ, n’est pas suffisante […]. On peut exercer l’activité de chauffeur de taxi à son compte ou être employé par une compagnie. […] La nomenclature de l’Insee est multidimensionnelle en ce sens qu’elle est le résultat de la combinaison de plusieurs critères […] : profession individuelle (métier), statut [indépendant ou salarié] […], qualification, place dans la hiérarchie, importance de l’entreprise, éventuellement secteur d’activité.
∎ Serge Bosc, Stratification et classes sociales, © Armand Colin, 2013 (7e éd.).

1. Qu’est-ce qui différencie un chauffeur de taxi à son compte et un chauffeur de taxi employé par une compagnie de taxis ?

Ce qui les distingue est une différence de {1:MULTICHOICE: statut d’activité ~= statut professionnel~ secteur d’activité~ position hiérarchique}
Un chauffeur de taxi à son compte est un travailleur {1:MULTICHOICE:= indépendant~salarié} : il possède son propre véhicule, il organise lui-même son travail (par exemple ses horaires de travail ou le secteur géographique dans lequel il exerce) et ses revenus sont fluctuants (ils dépendent du nombre de ses clients). Le chauffeur de taxi employé par une compagnie de taxi est un travailleur {1:MULTICHOICE:indépendant~=salarié} : il perçoit un salaire fixe chaque mois, utilise le véhicule fourni par la compagnie, mais il n’est pas libre d’organiser son travail comme il le souhaite.

2. Pourquoi l’objectif principal de la nomenclature des PCS ne serait-il pas atteint si on regroupait le chauffeur de taxi à son compte et le chauffeur de taxi salarié dans la même catégorie socioprofessionnelle ?

Regrouper le chauffeur de taxi salarié et le chauffeur de taxi à son compte dans la même catégorie ne serait pas satisfaisant car la catégorie réunirait alors des individus ayant des conditions de travail, et plus généralement des conditions de vie, très {1:MULTICHOICE:homogènes~=différentes}, alors que l’objectif de la grille des PCS vise, au contraire, à constituer des catégories aussi {1:MULTICHOICE:=homogènes~différentes} que possible.

Q2 – Carole

Carole est professeure de S.E.S. depuis 20 ans dans un lycée public de la région parisienne. Elle travaille actuellement à mi-temps.

Carole est :

Q3 – Faiza

Faïza vient d’ouvrir son cabinet de médecin situé dans le centre-ville de Limoges.

Faïza est :

Q4 – Maurice

Maurice est producteur de blé. Il possède une exploitation de 300 hectares située dans la Beauce.

Maurice est :

Q5 – Robert

Robert est aujourd’hui à la retraite. Il a exercé le métier de plombier dans l’entreprise qu’il avait créée lui-même et qui comptait 3 salariés.

Robert est :

Q6 – Nomenclature des PCS et groupes sociaux

Complétez le texte suivant :

Nomenclature / Agriculteurs / Critères / Latent / Groupe / Statut / Catégories / Manifeste

Pour rendre compte de la société, on peut définir des critères qui permettent de classer les individus dans des [[7]] sociales. C’est ce que fait l’Insee avec sa [[1]] des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Les individus sont alors regroupés en catégories selon des [[3]] variés : métier, [[6]], secteur d’activité, niveau de qualification, taille de l’entreprise.
Rappelons cependant qu’il ne suffit pas que les membres de ces catégories aient des caractéristiques communes pour qu’ils forment un [[5]] social : il faut aussi un sentiment d’appartenance. Par contre, une catégorie peut former un groupe « [[4]] » en raison de la proximité sociale et de la similitude des individus qui la composent. Il peut, en effet, en résulter une prise de conscience d’un intérêt commun et une mobilisation qui feront de cet ensemble un groupe [[8]] . Par exemple, les [[2]] forment bien une catégorie statistique, mais ils forment aussi un groupe social : ils sont notamment représentés par des syndicats qui agissent pour défendre leurs intérêts.

Q7 – Les groupes sociaux

Complétez le texte suivant :

Physique / Eux-mêmes / Statistique / Liés / Temporaire / Directes / Sociaux

Tous les ensembles d’individus ne forment pas des groupes [[7]] . Un groupe social est ensemble d’individus entretenant des relations [[6]] ou indirectes, qui se définissent [[2]] comme membre du groupe. Aussi, les porteurs de lunettes ou les individus qui attendent sur les quais d’une station de métro ne forment pas un groupe social car ils ne sont pas [[4]] entre eux par des relations. Les premiers forment une catégorie [[3]], à savoir un ensemble d’individus constitué par les observateurs en fonction d’une caractéristique commune, les seconds un agrégat [[1]] . Si, par contre les usagers mécontents du retard du métro commencent à discuter et à protester, ils deviennent un groupe social [[5]] . Un groupe social peut ainsi avoir une durée de vie très courte.

Q8 – Des liens sociaux qui contribuent à former des groupes sociaux

Des liens sociaux qui contribuent à former des groupes

Les sociologues ont pris l’habitude de définir de manière plus précise ce que l’on appelle les groupes sociaux pour les distinguer des simples agrégats physiques ou de catégories statistiques. On insiste généralement sur deux critères : l’existence d’une interaction directe ou indirecte entre les personnes composant le groupe ; la conscience d’une appartenance commune. […]
Cette définition permet de distinguer le groupe social d’autres groupements qui n’en sont pas. Par exemple, un simple agrégat physique, constitué par le regroupement de personnes en un même lieu ne constitue pas un groupe social. Ainsi en est-il du rassemblement d’individus sur une place publique pour regarder un spectacle, ou encore des personnes qui attendent un autobus dans la rue. […]
La définition proposée […] exclut également que l’on puisse identifier le groupe au simple agrégat statistique par lequel le chercheur regroupe des individus en fonction de similitudes comme l’âge, le sexe, la profession ou le niveau de revenu. Des caractéristiques communes ne suffisent pas à elles seules à fonder l’existence d’un groupe social et l’appartenance de plusieurs individus à une même catégorie socioprofessionnelle (au sens de l’INSEE) ne saurait, par exemple, en faire un groupe.
∎ J. ETIENNE, F. BLOESS, J.-P. NORECK, J.-P. ROUX, Dictionnaire de sociologie, Hatier, Coll. Initial, 2004.

Parmi les critères suivants, lesquels permettent de définir un groupe social ?

• ☐ Les individus sont en interaction directe ou indirecte.
• ☐ Les individus doivent se rassembler dans un même lieu.
• ☐ Les individus partagent des caractéristiques communes.
• ☐ Les individus se définissent eux-mêmes comme membres du groupe.

Q9 – Des liens sociaux qui contribuent à former des groupes sociaux

Des liens sociaux qui contribuent à former des groupes

Les sociologues ont pris l’habitude de définir de manière plus précise ce que l’on appelle les groupes sociaux pour les distinguer des simples agrégats physiques ou de catégories statistiques. On insiste généralement sur deux critères : l’existence d’une interaction directe ou indirecte entre les personnes composant le groupe ; la conscience d’une appartenance commune. […]
Cette définition permet de distinguer le groupe social d’autres groupements qui n’en sont pas. Par exemple, un simple agrégat physique, constitué par le regroupement de personnes en un même lieu ne constitue pas un groupe social. Ainsi en est-il du rassemblement d’individus sur une place publique pour regarder un spectacle, ou encore des personnes qui attendent un autobus dans la rue. […]
La définition proposée […] exclut également que l’on puisse identifier le groupe au simple agrégat statistique par lequel le chercheur regroupe des individus en fonction de similitudes comme l’âge, le sexe, la profession ou le niveau de revenu. Des caractéristiques communes ne suffisent pas à elles seules à fonder l’existence d’un groupe social et l’appartenance de plusieurs individus à une même catégorie socioprofessionnelle (au sens de l’INSEE) ne saurait, par exemple, en faire un groupe.
∎ J. ETIENNE, F. BLOESS, J.-P. NORECK, J.-P. ROUX, Dictionnaire de sociologie, Hatier, Coll. Initial, 2004.

Les groupes suivants forment-ils des groupes sociaux ?

Q10 – La Nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS)

La nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) comporte quatre niveaux d’agrégation emboîtés. Au niveau le plus fin, un poste de la nomenclature PCS correspond à une profession, décrite par un code comportant trois chiffres et une lettre. Par exemple, 431c correspond au code associé à la profession de Puéricultrice.
Au niveau le plus agrégé se trouvent les groupes socioprofessionnels : 8 postes, correspondant au premier chiffre de la PCS :

C’est le niveau d’agrégation le plus utilisé en cours de SES.
Par exemple, la profession de “Puéricultrice” est classée comme “Profession intermédiaire” (4 étant le le premier chiffre du code de la profession 431c).

Les niveaux d’agrégation intermédiaires sont ceux des catégories socioprofessionnelles à deux chiffres : 42 postes avec une version agrégée en 24 postes.

Pour chacune des professions listées dans le tableau ci-dessous, trouvez le groupe socioprofessionnel qui lui correspond en indiquant son code à 2 chiffres (pour cela vous pouvez effectuer une recherche dans la nomenclature sur cette page du site l’Insee) :