Le contexte sanitaire exceptionnel auquel nous sommes confrontés a amené le ministre à définir, dans sa lettre aux enseignants du 21 janvier, les adaptations de la session 2021 du baccalauréat général et technologique. Ces adaptations rendent nécessaire de préciser le cadre solide au sein duquel le contrôle continu permettra à la fois de garantir la pleine légitimité du baccalauréat comme examen national et la confiance que les établissements d’enseignement supérieur peuvent avoir dans l’évaluation menée par les enseignants dans les lycées.
En sciences économiques et sociales.
Trois principes doivent guider l’évaluation :
-Être au plus près des attendus de l’épreuve du baccalauréat(tels que recensés dans le document «Présentation de l’épreuve finale, attentes et évaluation» en ligne sur le portail Eduscol (à l’adresse: https://eduscol.education.fr/1987/sujets-zero-et-specimens-pour-le-baccalaureat-2021) et donc privilégier les évaluations en présentiel, de ce type, soit sur la totalité d’une épreuve, soit sur une partie seulement (à partir de sujets complets d’épreuves composées ou de dissertation), en leur attribuant un coefficient plus élevé qu’aux autres évaluations ; dans l’idéal, les élèves devraient bénéficier de deux devoirs de ce type par trimestre ou semestre. S’il n’a pas été possible ou n’est pas possible d’organiser un nombre suffisant de devoirs surveillés du type de l’épreuve terminale de spécialité du baccalauréat, il est recommandé de donner à faire aux élèves des «devoirs maison» sur tout ou partie de sujets de ce type.
-Prendre en compte tous les devoirs et travaux réalisés, en classe et à la maison, en les considérant comme des signes de l’engagement et des progrès des élèves. Dans une situation d’hybridation (et plus encore en cas de distanciel total –ce qui est le cas dans certains lycées), le travail à la maison constitue indéniablement une part importante, voire centrale, du travail réalisé. Ne pas en tenir compte conduirait à rendre invisible une grande partie de l’engagement des élèves.
-Évaluer de façon positive et bienveillante, et valoriser tous les signes de progrès des élèves. De façon à asseoir l’objectivité certificative de l’évaluation, l’idée est donc que les professeurs privilégient les devoirs du type de l’épreuve terminale de spécialité en leur attribuant un coefficient plus élevé (et parmi ces devoirs un coefficient plus élevé aux devoirs surveillés qu’aux «devoirs maison»), mais qu’ils tiennent compte, dans le calcul des moyennes, de toutes les évaluations pour mesurer avec bienveillance le travail, les acquisitions et les progrès des élèves.
À titre indicatif, les professeurs pourront par exemple opter pour la pondération suivante :
•Devoirs surveillés de type baccalauréat : coefficient 4
•Devoirs maison de type baccalauréat : coefficient 3
•Autres devoirs surveillés : coefficient 2
•Autres devoirs maison : coefficient 1
Les enseignants pourront adapter leurs attentes et donc leurs critères de notation de façon à valoriser les progrès des élèves.