Le projet liaison lycée-université a maintenant 3 ans au cours desquels il a connu 2 modifications :
- l’abandon d’un thème commun aux SES et à la philo (la justice sociale) pour utiliser les thèmes du programme d’ECJS ce qui a permis de diversifier les types de sujets travaillés ; cela a accru l’intérêt des élèves.
- un cadrage de plus en plus précis des attentes et exigences permettant d’obtenir des travaux et des prestations orales de meilleure qualité. Madame Delage a rédigé une présentation de l’action sur le site académique de documentation comportant des liens avec les différents documents que nous avons produits : http://disciplines.ac-bordeaux.fr/documentation/?id_category=15&id_rubrique=41&id_page=156
Voici en quelques points l’essentiel :
I- LES OBJECTIFS
- a) Favoriser l’insertion dans l’enseignement supérieur en : faisant réaliser des travaux qui utilisent des techniques adaptées à l’enseignement supérieur : construction de l’objet d’étude, utilisation des ressources pertinentes, élaboration d’une bibliographie normée… utilisant les ressources de la bibliothèque universitaire (BU) pour la plupart inconnues ou non utilisées par les élèves de terminale : portail, différents catalogues… familiarisant les élèves avec les lieux et éventuellement les formations présentes sur place ; cela peut sembler anecdotique mais se révèle souvent utile face à des préjugés négatifs sur l’université Bref, le premier objectif vise à rendre plus attractif la poursuite d’études à l’université et à favoriser la réussite des futurs étudiants.
- b) Approfondir ou élargir les compétences des élèves pour l’année en cours élaboration d’une problématique, travail d’argumentation, d’organisation des idées, analyse de documents… même si la forme attendue n’est pas celle des épreuves écrites, les exigences peuvent être convergentes enrichir les connaissances : tous les sujets de d’ECJS ne se rapprochent pas forcément du programme de SES (ou de philosophie) mais les choix des élèves se dirigent le plus souvent vers ce type de sujets. La préparation du sujet et l’écoute à l’occasion de l’oral peuvent donc apporter des connaissances supplémentaires, de la matière à réflexion, pour certaines parties du programme. La restitution des travaux se fait essentiellement à l’oral. Une séquence est consacrée à sa préparation ; cela peut être un atout pour des élèves généralement peu entraînés lors d’entretiens d’admission à des formations supérieures. Ainsi, cette action peut également avoir un impact positif sur la réussite lors de l’année de terminale.
II- LES MODALITES
Action pluri-disciplinaire (SES / philosophie / documentation) du mois d’octobre au mois de janvier ; l’expérience nous a montré que le calendrier ne devait pas être trop étalé
La classe est séparée en 2 groupes, chaque professeur ayant en charge un groupe ; si cela est possible, nous inversons les groupes en milieu de période. Le travail se fait en sous-groupes de 2 à 4 élèves
Volume horaire : 6 séances par an de 2 ou 3 heures, soit un total de 16h plus 3 réunions hors présence des élèves ; ces heures correspondent à celles de d’ECJS mais, dans l’esprit, pourraient également être affectées à 1h d’AP
Une partie des séances (3) se déroule au CDI ou dans une salle du lycée, la documentaliste du lycée est alors présente. Les 3 autres séances ont lieu à la BU en présence de la Conservatrice
III- SUIVI ET EVALUATION
Les élèves disposent pour chaque séance de recherche de « feuilles de routes » qui permettent de retracer l’évolution de la réflexion et des recherches ; elles sont annotées après chaque séance
A la fin du travail, une bibliographie répondant strictement aux normes doit être rendue par chaque sous-groupe ; elle est notée par les quatre responsables de l’action
Chaque sous-groupe présente devant l’ensemble de la classe le résultat de son travail et anime un débat ; l’évaluation de la prestation orale est faite par les quatre responsables selon une grille présentée préalablement aux élèves
Avant la fin de 2015, nous enverrons un questionnaire aux adresses internet des élèves pour une évaluation à-posteriori de l’action