Exploiter un graphique

  • Il s’agit de tirer des informations d’un graphique pour répondre (au moins en partie) au problème posé ; on n’exploite donc pas un graphique pour lui-même.
  • Son exploitation méthodique comporte 2 phases qui doivent apparaître dans la rédaction
  • 3 situations se présentent couramment en SVT :
    • le graphique apporte des informations qui servent à une explication
    • le graphique apporte des informations qui servent à une argumentation
    • le graphique apporte des informations qu’il faut expliquer (qui permettent de poser un problème) à l’aide de connaissances.
Dans tous les cas, une  1ère phase : phase de saisies des données.
CRITÈRES DE RÉUSSITE AIDES A LA RÉALISATION
  • une description qualitative complète et pertinente du phénomène
  • repérer le phénomène étudié et la variable.
    • le phénomène est en ordonnées (axe vertical)
    • la variable est en abscisses (axe horizontal)
    • le titre (il est souvent significatif)
  • repérer les grands domaines du graphique en relation avec la question posée
    • les points remarquables éventuels de la courbe (minimum, maximum).
    • les ruptures de pente
    • les modifications expérimentales
  • décrire l’évolution du phénomène en intégrant les données ci-dessus.
  • une description quantitative : présence de quelques valeurs significatives (brutes ou traitées)
  • citer quelques valeurs significatives
    • valeurs extrêmes, moyennes
    • brutes ou traitées (2 fois plus ….)
  • s’il y a plusieurs courbes, il faut noter les ressemblances, les différences, les relations (intersection, points remarquables communs, … ) entre elles.

 

 

Une deuxième phase variable en fonction de la production à réaliser.
    • Les informations tirées du graphique doivent être expliquées : on fait alors appel aux connaissances et elles entrent alors dans un texte du type : « je vois …je sais …donc ».
    • Les informations tirées du graphique servent à expliquer un phénomène, un événement. Elles entrent alors dans le texte explicatif : elles sont introduites par des connecteurs de causalité.
    • Les informations tirées du graphiques servent à argumenter, à prouver : elles sont alors mises en relation avec la thèse donnée en faisant appel ou non aux connaissances. Selon que l’argumentaire suit ou précède la proposition, elles entrent dans un texte du type :
      • « si la thèse est vraie alors on doit trouver ….. or on observe (informations tirées du document)… donc … (acceptation ou réfutation) »
      • ou bien « on observe que (informations tirées du document)… or si la thèse est vraie on doit trouver … donc  … (acceptation ou réfutation) ».

ATTENTION ! ces formulations ne sont pas des modèles mais des aides à un moment donné