Coordonnées GPS du parking | |
45.0702 | -1.1427456 |
Description du site :
Le lac s’étend du nord au sud, parallèlement à la côte de l’océan Atlantique, sur une longueur maximum de 18 km pour une largeur maximum de 5 km.
D’une superficie de 5 667 hectares d’une profondeur moyenne de 0 à 7 m d’est en ouest et d’une maximale de 10m.
(Coordonnées géographiques 45°08’46,44’’ N 001°08’10,53’’O).
* Géomorphologies
Une dissymétrie générale est observée d’ouest en est avec des profondeurs supérieures sur la partie ouest au contact du revers terrestre des dunes aujourd’hui globalement stabilisée par la couverture forestière. La partie est formée de zones plus marécageuses. Les pentes sont très faibles sur cette partie du lac.
Une figure particulière similaire à celle observée sur le lac de Lacanau est mise en évidence sur la partie médiane du lac.
Deux paléo-chenaux sont identifiés, vers l’ouest, ils se rejoignent au point le plus profond du lac.
La zone nord du Contaut présente des faibles profondeurs.
Vers le sud au droit de Maubuisson en rive droite du Canal des Etangs, une accumulation sableuse formant un banc détaché de la rive est très élevée et peut émerger lors des faibles niveaux de plan d’eau de l’ordre de 13,70 m IGN.
Photos 3 et 4 : Plages entre les deux anses sableuses |
L’opposition entre les morphologies dunaires développées à l’ouest avec des pentes fortes et les plaines de l’est est très marquée. Cependant, sur le rivage ouest en bordure du lac, deux types de morphologies particuliers sont observés.
-Vers le nord le pied de dune, à la base de versants pentus est au contact direct avec le rivage.
-Vers le sud les pentes sont plus faibles et deux flèches sableuses s’avancent vers l’est.
Des indices morphologiques indiquent des redistributions sédimentaires liées à l’agitation plus marquée sur cette partie du lac située la plus en aval de la zone de fetch* par vent de nord et nord-est.
*fetch : distance sur un plan d’eau au-dessus de laquelle souffle un vent sans rencontrer d’obstacle
* Mise en place du lac
Les lacs médocains sont des lacs séparés de l’océan par un cordon dunaire, ils se sont formés en plusieurs étapes suite aux variations du niveau de la mer, ces variations ont entraîné la fermeture d’estuaires par des dunes modernes.
Tout d’abord, au Quaternaire moderne, le sable provenant de la destruction des couches sableuses de la nappe alluviale du Bassin Aquitain, est amené sur le littoral par un réseau de cours d’eau et de fleuves, et forme les dunes continentales. Puis la mer a chassé le sable vers la position actuelle du littoral lors de la transgression flandrienne. Ce sable a recouvert partiellement vers l’est les dunes anciennes et les anciens estuaires. Les eaux refoulées par l’avancée des sables remplirent les deux bassins de Hourtin et de Lacanau. Lorsque les chenaux d’écoulement sur l’océan furent obstrués et que les eaux atteignirent un niveau voisin de 13 m les deux bassins ont communiqué par dessus le marais de Talaris (Marina de Talaris)
Au XIXème siècle, de grands travaux d’assainissement des marais médocains ont fait augmenter le niveau des lacs par la création de fossés de drainage (les crastes, voir Marina de Talaris) débouchant dans les lacs. C’est le creusement d’un canal d’évacuation vers le Bassin d’Arcachon qui a permis d’abaisser leurs niveaux moyens d’environ un mètre. Le seuil de Talaris a séparé les deux étangs.
De façon plus détaillée, le lac de Carcans-Hourtin s’est formé à partir de deux petits estuaires : celui du nord, creusé par les Berles (Canal de la Berle) de Sainte-Hélène et de Lupian, le plus profond ; et celui du sud dû à une série de crastes, est beaucoup moins important. Ce qui correspond à la double désignation employée, lac de Carcans au sud et lac d’Hourtin au nord.
La géologie et la topographie du bassin versant reflètent cette genèse, on distingue :
– à l’est des lacs, un relief de plaines marécageuses d’une altitude inférieure à 30 m (Photos 1, 2 et 5)
– à l’ouest des lacs, un relief plus tourmenté de dunes sableuses, d’une altitude maximale de l’ordre de 40 m (Photo 6).
* Sud sur le secteur de Bombannes-Maubuisson
La partie sud-ouest du lac est caractérisée par la présence de deux flèches sableuses orientées vers le sud-est. La ligne de rivage orientée vers le nord-est est marquée par le prolongement de plages sableuses. Des morphologies caractéristiques peuvent être observées telle la mise en place de croissant de plage indice d’une dynamique sédimentaire liée à l’agitation.
L’entrée du Canal des Etangs au droit du Montaut est bordée d’accumulations sableuses constituant à l’est le prolongement des faibles pentes et profondeurs réduites de toute la rive est du lac, à l’ouest, un banc de sable constitue une plage se prolongeant dans le lac avec un point haut déconnecté de la rive dans sa partie centrale. Ce banc est séparé de la plage par un chenal de faible profondeur (Photos 1 et 2).
Départ place du Pôle à Carcans-Maubuisson (en face du bureau du tourisme) découverte des marais, des canaux construits pour les assécher ainsi que l’écluse du Montaut. Celle-ci est équipée d’un sas à bateau automatisée canal visible et assèchement.
Activités envisageables :
– Se repérer à l’aide de carte ou d’un système de géolocalisation
– Communiquer en utilisant une expression graphique (croquis des dunes) ou à l’aide d’acquisition d’images numériques
– Etudier les différents sables à la loupe
– Se repérer dans le temps et dans l’espace, à l’aide d’une échelle des temps géologiques et de carte paléogéographique
– Déterminer la salinité, la température, la conductivité de l’eau à différents endroits ( sur les différents lacs)
– Chercher des traces de l’impact de l’Homme sur l’environnement
Accès / Sécurité : Maubuisson
Garer le bus au parking de l’office du Tourisme de Maubuisson (place du Pôle), le sentier commence directement au bord de plage pour la découverte des marais et canaux qui ont été construits pour l’assèchement.
Prendre la route de Lacanau D104 puis, à Brach, prendre la D207 Route de Bordeaux direction Carcans. Rester sur la D207 Route des Lacs jusqu’à Maubuissan.
Position du parking |
Mots-clés et liens avec le programme :
Collège |
Lycée |
||
Cycle 3 |
Identifier les composantes biologiques et géologiques d’un paysage : Paysages, géologie locale, interactions avec l’environnement et le peuplement.
Relier les besoins de l’être humain, la gestion des ressources naturelles et les impacts à prévoir et gérer. |
2nde |
Thème 1 – La biodiversité, résultat et étape de l’évolution
Utiliser des outils simples de détermination d’espèces végétales ou animales (actuelles ou fossiles) pour mettre en évidence la biodiversité d’un milieu. On enrichit la notion de biodiversité, à l’occasion d’une sortie ou d’un travail de laboratoire (biodiversités anciennes) Thème 2 – Le sol |
Cycle 4 |
Les changements climatiques passés (temps géologiques).
Données sur les paléomilieux de vie. |
1S |
Thème 2A – Tectonique des plaques et ressource locale |