Cet enseignement fait l’objet d’une évaluation orale au baccalauréat.
Elle est affectée d’un coefficient 4.
L’épreuve prend la forme d’une soutenance de projet.
Les modalités de cette épreuve sont essentielles pour bien saisir la nature de cet enseignement et sont précisées dans le Bulletin officiel n° 3 du 19 janvier 2012 et dans la note de service n° 2012-073 du 9-5-2012.
L’objectif de l’évaluation est le suivant :
La grille d’évaluation est un document officiel à l’usage des interrogateurs. Elle a valeur de copie d’examen. Son utilisation par tous les examinateurs est garante de l’équité des candidats scolaires au plan national. Il en va de même pour la répartition des points entre les différents critères d’évaluation.
Les élèves sont donc appelés à maîtriser des compétences (connaissances, savoir-faire, capacités, attitudes) qui seront évaluées au baccalauréat.
Dans la mesure où on ne peut évaluer que ce qui aura été enseigné, il faut donc comprendre DGEMC comme un enseignement par compétences.
« [L’important est] de donner aux élèves le goût du droit et de montrer comment il répond aux grandes questions de la vie en société, il est impératif que l’évaluation aille dans ce sens afin d’éviter qu’il y ait un décalage entre l’enseignement qui doit procurer du « plaisir » et l’évaluation qui deviendrait une sorte de sanction ». Jean–Claude BILLIET, Inspecteur Général d’Économie – Gestion
Il est à noter que les candidats individuels et les candidats des établissements privés hors contrat font l’objet d’une épreuve spécifique à l’oral.
La foire aux questions (FAQ – version mars 2014) publiée sur EDUSCOL précise les attentes dans cette mission d’évaluation. Quelques extraits choisis sont mentionnés ci-dessous :
« Le dossier n’est que le support de l’épreuve et ne doit pas faire l’objet d’une évaluation, ni sur le fond ni sur la forme. »
« Pour les candidats scolaires, l’épreuve de DGEMC est une épreuve sur projet de 20 minutes. Afin de permettre au candidat de la passer dans les meilleures conditions, l’examinateur pourra bénéficier d’un temps pour prendre connaissance du dossier avant le début de l’oral. Cette durée peut être variable selon les cas mais ne peut excéder 10 minutes. »
« Dans un premier temps, l’interrogation porte sur les connaissances/compétences portées par le projet. L’entretien peut ensuite être élargi à d’autres connaissances, sous réserve qu’elles fassent sens avec ce qui précède et qu’elles n’aient pas pour objectif de transformer l’entretien en contrôle de connaissances. »
Les enseignants de DGEMC de l’académie de Bordeaux ont élaboré et adopté un vademecum qui précise les attentes pour les différentes compétences à évaluer tant à propos de la soutenance que lors du dialogue avec le candidat. Ce document a une double finalité : clarifier les attentes au baccalauréat afin de faciliter la démarche d’évaluation des enseignants-examinateurs, de favoriser l’équité entre les candidats et accompagner la démarche des enseignants-formateurs pour l’apprentissage et la maîtrise des compétences évaluées par les élèves.