Modalités d’examens
L’épreuve ponctuelle de français du Diplôme National du Brevet (DNB)
Durée de l’épreuve : 3 heures
L’épreuve prend appui sur un corpus de français, composé d’un texte littéraire et éventuellement d’une image en rapport avec le texte.
L’épreuve notée sur 100 points est composée de :
- Un travail sur le texte littéraire et, éventuellement, sur une image (50 points – 1 h 10 minutes) :
- Grammaire et compétences linguistiques : des questions permettant d’évaluer les compétences linguistiques et la maîtrise de la grammaire ainsi qu’un exercice de réécriture sont proposés aux candidats.
- Compréhension et compétences d’interprétation : des questions permettant d’évaluer à la fois la compréhension du texte et les compétences d’interprétation sont proposées aux candidats.
- Une dictée (10 points – 20 minutes) de 600 signes environ pour les candidats de série générale et 400 signes environ pour les candidats de série professionnelle.
- Une rédaction (40 points – 1 h 30 minutes) : deux sujets au choix sont proposés aux candidats.
Les épreuves de CCF de français au CAP
L’épreuve de français est constituée de deux situations d’évaluation, évaluées à part égale, l’une
écrite, l’autre orale.
Situation d’évaluation des compétences écrites
Le candidat rédige une production écrite réalisée en trois étapes de 40 minutes. Cette situation
d’évaluation s’inscrit dans le calendrier d’une séquence.
Dans la première étape, le candidat rédige, à partir d’un texte ou d’un court corpus, une production qui
fait intervenir un changement de point de vue, qui donne une suite au texte ou en change la forme
(mise en dialogue à partir d’un récit, mise en récit d’une image, etc.).
La deuxième étape passe par une phase de relecture et d’évaluation du texte qui peut être collective.
Puis, le candidat reprend individuellement sa production initiale à partir de nouvelles consignes ou
d’une grille de correction ou d’outils déclencheurs de l’écriture (nouveau support textuel, image,
didacticiel d’écriture, etc.).
Dans la troisième étape, le candidat parachève sa production. Cette réécriture prend appui sur l’une
ou plusieurs des quatre opérations suivantes : la suppression, l’augmentation, la transformation, le
déplacement.
L’usage du numérique est particulièrement facilitateur pour entrer dans l’écrit, pour faire du premier jet
un document martyr facilement manipulable et pour améliorer, en phase finale, la typographie et
l’orthographe du texte stabilisé.
L’évaluation, sur 20 points, porte sur le processus et non pas seulement sur le texte achevé.
Situation d’évaluation des compétences orales
Cette situation d’évaluation prend appui sur les activités liées à la perspective d’étude « Dire, écrire,
lire le métier » ou la formation en milieu professionnel. Elle renvoie à la compétence « rendre compte,
à l’oral ou à l’écrit, d’une expérience en lien avec le métier ».
Le candidat présente un oral continu d’environ 3 minutes dans lequel il présente une réalisation, une
expérience professionnelle ou une recherche en lien avec le métier. Il peut, pour ce faire, s’appuyer
sur tout support visuel, à sa convenance, support sur lequel l’écrit ne dépasse pas le statut de titre ou
de légende.
L’entretien, qui n’excèdera pas 7 minutes, permet de revenir sur l’exposé pour en faire préciser des
points, en développer certains aspects ou pour amener le candidat à prolonger et approfondir sa
réflexion. Lors de l’entretien, selon la thématique abordée par le candidat, la dimension morale et
civique peut être questionnée.
L’ensemble est évalué sur 20 points.
Source : Bulletin officiel n° 35 du 26-9-2019
L’épreuve ponctuelle de français du BAC PRO
Coefficient : 2,5
Durée : 3 heures
L’évaluation se déroule au cours d’une épreuve écrite d’une durée de trois heures.
Cette sous-épreuve, en deux parties, porte pour les connaissances sur le programme de français de la classe de terminale, à savoir l’objet d’étude « Vivre aujourd’hui : l’humanité, le monde, les sciences et la technique » et sa déclinaison dans le programme limitatif renouvelable tous les deux ans.
A partir d’un corpus constitué d’un ou plusieurs textes et éventuellement d’images, et qui permet une réflexion sur le thème du programme limitatif, le candidat est invité à répondre à des questions de compréhension et d’interprétation, puis à produire un écrit argumentatif répondant à une consigne formulée dans le sujet.
Première partie : compétences de lecture (10 points)
Le candidat répond à des questions qui cheminent de la compréhension et de l’interprétation vers la confrontation des différents éléments du corpus.
Deuxième partie : compétences d’écriture (10 points)
Le candidat produit, en lien avec le sujet donné, un écrit argumentatif d’une quarantaine de lignes au moins qui mobilise le corpus et les connaissances acquises durant l’année, qu’il peut enrichir de sa culture personnelle.
L’évaluation tient compte des qualités de la langue (orthographe, syntaxe, lexique…), de la cohérence et de la pertinence du propos, de la justesse des arguments et de la mobilisation des éléments du corpus et des connaissances du candidat.
Source : Arrêté du 17 juin 2020 fixant les unités générales du baccalauréat professionnel et définissant les modalités d’évaluation des épreuves ou sous-épreuves d’enseignement général
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000042080678/