Coordonnées GPS du parking
44.263861 0.710378

Description du site :

  • Historique

Construite entre 1997 et 1998 suite aux inondations ayant touché Pont-du-Casse en 1993, cette retenue d’une superficie de 24ha possède une capacité de stockage de 1.172.000m3 (un volume équivalant à celui de 312 piscines olympiques) dont un peu plus de 25% (300.000m3) réservés à l’écrêtement, le reste permettant de soutenir les étiages, d’irriguer et de participer au tourisme vert (marche, pêche…). Située sur le cours du ruisseau de Laroque, affluant de la Masse ayant inondée Pont-du-Casse en 1993, cette retenue voit s’écouler l’eau collectée sur un bassin versant de 880ha.

Vue de la retenue collinaire depuis l’aire de stationnement (à l’extrémité nord du barrage)
  • Fonctionnement

C’est en retenant les eaux lors d’une crue et en les restituant progressivement, via le pertuis, après cet épisode que ce bassin assure sa fonction d’écrêtement. On considère que cet ouvrage permet ainsi de réduire de 90% le débit de pointe d’une crue centennale, réduisant ainsi l’aléa et donc le risque d’inondation en aval. On note qu’un bassin assurant la seule fonction d’écrêtement est destiné à rester sec la majeure partie du temps alors que la retenue collinaire de Bajamont n’est jamais asséchée du fait des différentes fonctions pour lesquelles elle a été aménagée. Cette retenue est d’ailleurs équipée d’un système de télétransmission permettant une surveillance à distance de la hauteur du niveau de l’eau ainsi qu’une programmation de la fermeture/ouverture des vannes situées sur la conduite reliée au pertuis. Lorsque la capacité de stockage est atteinte, l’excédent d’eau parvenant dans la retenue peut rejoindre le ruisseau via un déversoir situé au sud du barrage.

Pertuis et point de convergence de l’eau provenant du pertuis et du déversoir accessible depuis la route passant au bas du barrage
Détail du pertuis ouvert

 

Déversoir (à l’extrémité sud du barrage)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Activités envisageables :

  • Réaliser un schéma fonctionnel de la retenue collinaire.
  • En complément, une activité utilisant les TICE, mesurer la superficie de la retenue (Géoportail, GoogleEarth) et estimer sa capacité de stockage.

Accès / sécurité :

Possibilité de stationnement au nord du barrage, sur le parking situé le long de la D310, ou tout de suite après être passé sous le viaduc ferroviaire (à la sortie de Bajamont, en direction de Laroque-Timbault), devant le cimetière.

Accès

Mots-clés et liens avec les programmes :

Aléas, protection, risque naturel (inondation), météorologie (dynamique des masses d’eau)

Collège

Lycée

Cycle 3 Relier certains phénomènes naturels (tempêtes, inondations, tremblements de terre) à des risques pour les populations.

 

Phénomènes géologiques traduisant activité interne de la terre (volcanisme, tremblements de terre…).

Phénomènes traduisant l’activité externe de la Terre : phénomènes météorologiques et climatiques ; évènements extrêmes (tempêtes, cyclones, inondations et sècheresses…).

 
Cycle 4 Les phénomènes naturels : risques et enjeux pour l’être humain

 

Notions d’aléas, de vulnérabilité et de risque en lien avec les phénomènes naturels ; prévisions

 

Transversalité :

Cycle 4 Géographie : Prévenir les risques, s’adapter au changement global

»  Le changement global et ses principaux effets géographiques régionaux.

Capacités et attitudes :

C2 – Communiquer en utilisant une expression graphique (croquis, schémas, graphique, tableau)

D3 – Percevoir le lien entre sciences et techniques

D4 – Montrer de l’intérêt pour les progrès scientifiques et techniques

E2 – Manifester de l’intérêt pour la vie publique et les grands enjeux de la société

E3 – Être conscient de sa responsabilité face à l’environnement, la santé, le monde vivant

Ressource pour l’EDD :

L’étude de ce site permet d’observer les conséquences directes des retenues collinaires sur les écoulements naturels de l’eau et peut éventuellement permettre une comparaison des caractéristiques physico-chimiques (comme la température) dans le cours d’eau alimentant la retenue  et dans l’eau libérée à l’exutoire. Une réflexion peut alors être engagée sur les conséquences locales (hydrologiques, physico-chimiques, biologiques…) et globales (modification du cycle de l’eau…) de ce genre d’aménagements destinés à réduire l’aléa en aval et à satisfaire les besoins agricoles en eau en période estivale. Il est ainsi possible de soulever les paradoxes que leur installation génère : soutenir l’irrigation pour faire face au réchauffement climatique / modification du cycle de l’eau et accroissement du dérèglement climatique ; constituer une réserve piscicole / affecter la faune en aval par les modifications physico-chimiques du milieu (pH , oxygénation, concentration en nitrates…). Ce genre d’étude permet en outre de comprendre les tenants et les aboutissants de l’aménagement illégal de la retenue d’eau collective de Caussade.

Synthèse des connaissances et des données existantes sur les retenues collinaires (les différents impacts sont présentés) : http://doc-oai.eaurmc.fr/cindocoai/download/5328/1/synthese%20retenues%20coll.pdf_2839Ko

Question d’actualité au gouvernement au sujet du lac de Caussade : https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ19010614G.html